Ecrivain en herbe

Réflexions sous un ciel sans étoile

“L’enfer est vide, tous les démons sont ici”

(William Shakespeare)

 

Si l’histoire nous apprend quelque chose c’est sans aucun doute que l’homme est un loup pour l’homme, la guerre lui est propre, tout comme le choix d’en subir les conséquences ou de l’infliger à autrui.

 

Je suis né serpent dans un monde d’aigle et de dragons, tous emprisonnées dans la toile d’araignée qu’ils avaient eux même créé, moyen de détourner les yeux des jeunes générations de complots anciens, de par ma naissance j’ai pu échapper à cette cage dorée et ainsi contempler le profond déséquilibre de ce monde.

 

“Je suis sur que si cela ne dépendait que des hommes, il n’y aurait pas eu de guerre”

(- soldat des tranchée - Noël miraculeux de 1914)

 

Tels étaient les paroles d’un homme tuant pour un homme durant le conflit qui opposa le satan venu d’allemagne aux insoumis.

 

Aucun homme ne naît libre, aucun homme ne naît égal à son prochain, tout du moins dans ce monde ou le mal l’emporte sur le bien, et ou le néant n’a pas sa place, c’est un monde qui me déplais, mais par ce qu’il faut un démon pour en tuer un autre, je me refuse à tenter de le changer, par manque de détermination par couardise peut être ?

 

C’est sans doute cela, mais nul ne peut empêcher ce qui doit arriver de se produire, ainsi comme par le passé un homme s’élèvera sans doute un jours, résolu à devenir l’instrument de la destruction de notre monde, réalité fragilisé par les actions passées de monstres à l’ambition démesurée…

 

Nous sommes censés transmettre notre histoire aux générations futures, pour que nul ne commette à nouveau les erreurs de ses ancêtre, mais au lieu de cela nous nous en inspirons, dans l’espoir d’atteindre la grandeur passagère des démons nous ayant précédé, il n’en devient que plus logique de penser que cet ange déguisé en démon dans ce monde de diable déguisés en saints, effacera à son arrivé la totalité de notre passage en ces lieux terrestres, rasant cette ère des mémoires, pour en créer une nouvelle plus florissante que cet éden que cherchait depuis toujours cette humanaité, inconsciente qu’elle la foulait du pied.